Sommet de Jeju : Les Villes et Réseaux du Monde coopèrent pour la promotion de la Culture dans le Développement Durable

#CultureSummit

La rencontre mondiale de villes la plus grande s’est clôturée aujourd’hui à Jeju, République de Corée, sur l’engagement de renforcer la collaboration internationale visant à faire de la culture un aspect clef des approches du développement durable dans les villes.

Pendant trois jours, la rencontre a rassemblé plus de 700 participants, représentants de gouvernements locaux, organisations internationales, gouvernements nationaux, organisations et réseaux non-gouvernementaux, artistes, universitaires et autres professionnels.

Lors de sa prise de parole pendant la plénière de clôture, le Président de CGLU Mpho Parks Tau a assuré que « Les gouvernements locaux et régionaux sont essentiels dans la garantie d’un avenir meilleur pour toutes et tous, partout. Et les villes que nous souhaitons englobent la vie culturelle ainsi que les droits culturels ». Il a ajouté que "nous devons lutter pour aller vers des villes centrées sur les personnes, qui permettent aux résidents de co-créer la ville qu'ils souhaitent".

Maria Victoria Alcaraz (Buenos Aires, representing the Co-presidencies of the UCLG Committee on culture) a assuré que "le développement durable ne peut se faire sans les politiques locales traitant explicitement du patrimoine, de la diversité et de la créativité".

Le Gouverneur de la Province Autonome Spéciale de Jeju, Mr. Won Hee-ryong, a souligné à quel point la culture traditionnelle et contemporaine est un ingrédient essentiel de la qualité de vie expérimentée par les citoyen·e·s de Jeju, Jeju étant un modèle duquel d’autres villes et régions du monde pourrait s’inspirer. M. WON est également le président de la section Asie-Pacifique de CGLU (CGLU-ASPAC) et le vice-président de CGLU. Dans ses paroles "le vent du changement souffle partout dans le monde ... notre objectif est d'atteindre l'Agenda 2030 des Nations Unies pour le Développement Durable, et de grands efforts sont nécessaires pour cela, des efforts sur l'implication de tous les acteurs culturels dans les villes et dans les territoires".

Le Président de CGLU Mpho Parks TAU a assuré que « Les gouvernements locaux et régionaux sont essentiels dans la garantie d’un avenir meilleur pour toutes et tous, partout. Et les villes que nous souhaitons englobent la vie culturelle ainsi que les droits culturels ».

Enrichie partrois jours de débats de haut niveau, de présentations de projets et de réseautage, CGLU a renforcé ses engagements pour poursuivre son plaidoyer pour un rôle plus fort des aspects culturels dans les agendas de développement durable mondiaux. Les étapes présentées à continuation sont particulièrement envisagées :

  1. Favoriser l’innovation politique et l’apprentissage entre égaux sur la culture et le développement durable local, au travers du renforcement des programmes d’apprentissage de Culture 21 Actions, notamment Villes Leader, Villes Pilote et Culture 21 Lab.
  2. Reconnaître les expériences et les contributions excellentes sur la culture et les villes durables, au travers du lancement à venir d’une troisième édition du Prix International CGLU – Ville de Mexico – Culture 21. Le Prix reconnaît les contributions importantes présentées par des villes et des personnalités leaders.
  3. Défendre la place de la culture dans les agendas mondiaux, avec notamment le suivi de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le Développement Durable et de ses mises en œuvre locale et nationale, ainsi que celui de la mise en œuvre du Nouvel Agenda Urbain adopté par la conférence des Nations Unies Habitat III, et la planification d’autres cadres et agendas mondiaux relatifs au développement durable.
  4. Améliorer le réseautage transversal sur la culture et le développement durable, au travers notamment du renforcement de la collaboration entre les réseaux culturels mondiaux et avec les autres organisations de la société civiles actives dans le domaine des droits humaines et du développement durable.
  1. Renforcer les débats et les partenariats mondiaux, notamment en élargissant la participation aux villes issues de régions usuellement moins représentées, en renforçant la collaboration avec l’UNESCO et avec les organisations régionales, et en faisant émerger de nouvelles opportunités au niveau local, régional et mondial.

À l’occasion d’une réunion organisée à la fin du Sommet Culture de CGLU, la Commission culture de CGLU a débattu de son programme de travail pour 2017, ainsi que des mesures dans ce domaine.

Cette journée finale de débats du Sommet Culture a également compris un débat au sein duquel les représentant de villes internationales majeures, notamment Buenos Aires, Bogotá, Rome, Istanbul et Bilbao, et des activistes de la société civile, avec Lucina Jiménez, Jon Hawkes et Katherine Watson, ont discuté du rôle des droits culturels et des partenariats locaux pour la culture dans la progression du développement durable local.

Un peu plus tôt le même jour, des représentants des villes de Taichung, Lyon, Busan, Daegu et Strasbourg, ainsi que plusieurs experts et organisations actives dans le domaine de la culture (Kseniya Khovanova-Rubicondo, conseillère pour le Conseil de l’Europe ; Francisco d’Almeida, Co-directeur de Culture et Développement ; Kotaro Nakamura, Directeur de l’École de l’Art et du Design de l’Université d’État de San Diego : et Jeong-hoo Kim, Professeur, University College London) ont débattu de la place des politiques culturelles dans les périphéries urbaines.

D’autres sessions matinales se sont penchées sur le renforcement d’une « Coalition culture » dans le cadre de la Conférence COP23 sur le Changement Climatique, à venir à Bonn en novembre 2017, et sur un atelier sur les narratives et discours existants  sur la culture et le développement durable.