Le Conseil mondial de CGLU à Madrid place les gouvernements locaux au cœur de la construction de sociétés pacifiques et résilientes

La journée a également vu les sessions statutaires du Bureau exécutif et du Conseil mondial de CGLU. Parks Tau, Président de CGLU, a présidé la session statutaire du Bureau exécutif avec les Coprésidents Mauricio Rodas, Maire de Quito, et Ada Colau, Maire de Barcelone. La séance de travail du Conseil mondial a été présidée par Roland Ries, Maire de Strasbourg et Coprésident de CGLU, et Berry Vrbanovic, Trésorier de CGLU.

Le Président, Parks Tau, a analysé le travail de l'Organisation mondiale au cours de l'année, soulignant les efforts réalisés dans les différents domaines d'activité de l'Organisation mondiale, notamment en matière de plaidoyer international et de suivi des agendas mondiaux, ainsi que le travail de CGLU en tant que réseau d'apprentissage.

« Les institutions internationales ne comprennent peut-être pas encore parfaitement ce que nous essayons d'expliquer, mais il devient très clair pour elles qu'elles ne peuvent agir en marge des villes et des gouvernements locaux. Une action articulée, des groupes d'intérêt organisés et des réseaux de grande envergure sont des atouts essentiels. J'espère sincèrement que cette compréhension internationale croissante conduira à des gouvernements locaux plus forts et plus compétents. C'est, en fin de compte, notre objectif principal. » Mpho Parks Tau, Président de CGLU.

Le Conseil mondial a nommé Uğur İbrahim Altay, Maire de Konya, comme Coprésident de CGLU, après avoir évalué sa candidature, et le Président Parks Tau a encouragé les membres à participer au Congrès mondial de CGLU, qui aura lieu à Durban en 2019.

« Je suis fier d'avoir un rôle aussi important dans notre Organisation et je travaillerai sans relâche pour atteindre les objectifs communs de CGLU. ». Mahmut Sami Sahin, Adjoint au maire de Konya.

2018 a été une année de partenariats pour CGLU, et l'année prochaine, nous verrons aussi continuer à construire et à améliorer les partenariats. Le Conseil mondial a reflété cette orientation, avec la présence de la Commission européenne, d'organisations sœurs telles que Cities Alliance et d'organismes des Nations Unies tels que le Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ONU-Habitat ou le Programme des villes du Pacte mondial des Nations Unies. D'autres organisations partenaires telles que l'Association internationale des transports publics (UITP), l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Internationale des services publics (ISP) ou World Enabled nous ont également accompagnés au Conseil mondial.

CGLU a renouvelé sa collaboration avec SUEZ Environnement, avec lequel l'organisation collabore depuis 2011, avec la signature d'une feuille de route triennale axée sur la recherche et les relations institutionnelles, qui permet de formaliser véritablement le partenariat entre les deux organisations.

Les membres du Conseil mondial ont analysé le plan de travail 2019 et la stratégie de plaidoyer pour 2019, qui se concentrera sur l'établissement de dialogues avec les gouvernements nationaux, les Nations Unies et les institutions multilatérales, en soulignant notre capacité à compléter les politiques afin d'être considérés comme des partenaires pour la transformation. Les divers commissions, groupes de travail, communautés de pratiques et forums de CGLU ont également présenté leur plan de travail au Conseil mondial.

“The UCLG Presidency would like to acknowledge the important commitment of the different parts of our organization and, in particular, to our members for supporting our advocacy and joint action. It is important to keep everybody involved if we want to ensure we continue making progress when it comes to facilitating the political voice of the constituency” Berry Vrbanovic, Mayor of Kitchener and UCLG Treasurer.

Eric Beaume, chef de la coopération à la Commission européenne, a souligné le travail accompli dans le cadre de notre partenariat stratégique et a salué le plan de travail de l'Organisation mondiale pour l'année prochaine.

« Les accords politiques entre nos institutions ont donné des résultats positifs, et nous souhaitons renouveler notre engagement et renforcer les liens entre CGLU et la Commission européenne. » Eric Beaume, Chef de la Coopération à la Commission européenne.

Manuela Carmena a ouvert la session du Bureau exécutif et a appelé les membres du réseau à lutter, côte à côte, pour aider leurs communautés à réaliser des villes de paix et mettre un terme à la violence urbaine, et elle a reconnu que l'Organisation mondiale était la clé pour construire des villes de paix. Ada Colau, Maire de Barcelone, a reconnu l'effort du réseau des villes de CGLU pour positionner le droit à un logement adéquat dans les agendas internationaux.

« Les maires sont bien conscients que la violence est un virus qui affecte la coexistence. Il est essentiel que les villes se rassemblent, car ce qui se passe dans une ville a toujours un impact sur les autres villes, et ce n'est que si nous mettons nos efforts conjoints dans l'élaboration de politiques qui abordent directement la violence que nous pourrons la réduire ». Manuela Carmena, Maire de Madrid.

Le Bureau exécutif de CGLU a encouragé ses membres à adhérer à la Déclaration des villes pour le logement, qui a été présentée au Forum politique de haut niveau, et a débattu et défini plus en détail les mesures à prendre pour l'appel à l'action.

« Nous défendons le droit à la ville et le droit au logement, et c'est pourquoi nous demandons plus de compétences pour les gouvernements locaux. Nous avons besoin de ressources pour les parcs de logements sociaux afin de nous assurer que nos citoyens vivent dans la ville. Nous avons besoin d'alternatives de logement pour contribuer à la stabilité économique et sociale. » Ada Colau, Maire de Barcelone, Coprésidente de CGLU.

La localisation du Cadre de Sendai, l'Agenda des villes intermédiaires et le rôle de CGLU dans les étapes finales du Pacte mondial sur la migration ont également été quelques-uns des sujets clés abordés lors du Bureau. L'élaboration d'un Agenda pour la paix et d'un Manifeste pour la paix, qui avaient fait l'objet de discussions depuis le Bureau exécutif de Strasbourg, ont été abordés de façon plus approfondie, soulignant l'importance que ces questions revêtent au sein du mouvement municipaliste.

Les sections régionales de CGLU ont partagé les faits marquants de l'année et ont présenté leurs priorités pour 2019 à la fin de la session, et le Bureau a pris note de la stratégie de CGLU sur la localisation des financements, qui a été élaborée tout au long de l'année. L'action climatique, le plaidoyer international -au-delà même des Nations Unies- et le développement économique local sont trois domaines qui ont connu une croissance particulière au cours de l'année, et le Bureau exécutif a souligné ces domaines et les espaces de dialogue qui s'ouvrent aux collectivités locales et régionales dans les enceintes internationales.

A très bientôt ! Nos prochaines rencontres :

Le prochain Séminaire et Campus de CGLU, qui aura cinq ans en 2019, aura lieu à Barcelone du 11 au 15 février 2019.

Le prochain Bureau exécutif sera accueilli par la ville de Montevideo, et aura lieu le 6 avril, après le Sommet Culture, qui aura lieu les 4 et 5 avril à Buenos Aires, où seront aussi organisés lesdébats des Conseils politiques de CGLU et d'autres sessions.

Le 6ème Congrès mondial de CGLU, le plus grand rassemblement de gouvernements locaux et régionaux dans le monde, sera organisé conjointement par l'Association sud-africaine des gouvernements locaux (SALGA) et la municipalité d’eThekwini - ville de Durban du 18 au 22 novembre 2019.