Comment favoriser un développement efficace : pour une approche locale

« Les gouvernements locaux peuvent jouer un important rôle de catalyseur à l’heure de relever les défis que nous avons identifiés dans l’Agenda 2030 de développement durable et dans d'autres accords internationaux », a déclaré Emilia Sáiz, Secrétaire générale adjointe de CGLU, lors d'un atelier du Partenariat mondial pour une coopération au développement efficace (GPEDC) à Barcelone.

CGLU a accueilli cette réunion à Barcelone, en coopération avec le Groupe de travail du CIB, afin de montrer aux gouvernements nationaux, aux organisations multilatérales, aux fondations, aux organisations de la société civile et à d'autres acteurs qu’il était important d'inclure les gouvernements locaux dans la mise en œuvre des principes d’un développement efficace.

L'atelier était organisé par l'équipe commune de soutien du Partenariat mondial pour une coopération au développement efficace (l’OCDE et le PNUD), avec le soutien de CGLU, de l'Union européenne, du gouvernement du Japon et des Pays-Bas. Il visait à échanger autour des Initiatives volontaire du Partenariat mondial (IPMI), qui ont été créées ces dernières années afin d’élaborer des approches novatrices et des propositions concrètes pour une mise en œuvre d’une coopération au développement plus efficace. L'atelier a réuni environ 50 représentants en provenance de ces organisations.

L'implication des gouvernements locaux dans les stratégies nationales de développement

CGLU, qui possède une IPM sur l'implication des gouvernements locaux et régionaux au niveau des stratégies nationales de développement, a eu l'occasion d'expliquer aux autres partenaires comment ils pourraient assurer une meilleure implication des gouvernements locaux afin d’atteindre des résultats concrets. Kubeshni Govender-Jones, représentant l'Association sud-africaine des Gouvernements locaux (SALGA), a expliqué comment son association était impliquée dans les plans et les stratégies nationales de développement. L'expérience de la SALGA est plutôt positive, sa position étant inscrite dans la constitution. Dans d'autres pays, les associations de gouvernements locaux ne sont pas toujours prises en compte dans la définition et la mise en œuvre des stratégies nationales. Elle a donc recommandé aux partenaires du développement d’inclure les gouvernements locaux dans les accords au niveau national, afin de garantir qu'ils soient invités à la table des négociations. 

En outre, elle a souligné que les gouvernements locaux représentaient une excellente occasion de mettre à l’essai les projets pilotes et de démonstration visant à trouver des réponses concrètes aux défis mondiaux au niveau local. « Comment savoir que nos conversations vont rapporter quelque chose de concret en fin de compte », a déclaré Govender-Jones : « Au niveau local, vous pouvez voir les résultats concrets de ce que vous avez construit ou mis en œuvre, ce sont des expressions tangibles des discussions au niveau mondial. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne PAS apprendre des erreurs des autres : le renforcement des capacités et l'échange de connaissances constituent donc un élément indissociable du développement. »

Les débats mondiaux pour une coopération au développement efficace

En novembre, la Seconde réunion de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération au développement efficace se tiendra à Nairobi.

CGLU prépare ses contributions de différentes manières :

1. Contribuer au document final de la réunion

2. Contribuer aux discussions concernant les futurs exercices de suivi des engagements et des principes d’une coopération au développement efficace

3. Déterminer des recommandations concrètes de la part de gouvernements locaux et élaborer des cas spécifiques qui illustrent ces recommandations

Pour plus d'informations, veuillez consulter le site Web de la CIB (www.cib-uclg.org) ou contactez le secrétariat ([email protected])

 

Source: CIB

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